Une militante RESF condamnée pour un acte de solidarité

Le 6 février 2020, la cour d’appel de Nîmes a condamné Chantal Raffanel à 500 euros d’amende et une mention au casier judiciaire pour avoir scolarisé un mineur isolé.

Les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ne sont pas sanctionnés pour leur manquement – laisser sans scolarisation ce jeune dont ils ont la charge – mais la militante qui s’occupe de pallier cette négligence, elle, fait l’objet de poursuites; des poursuites qui tournent même à l’acharnement: le prétexte qui les justifie est une simple erreur dans un formulaire, la militante du Réseau Education sans Frontières (RESF) Vaucluse avait été relaxée en première instance à Avignon mais le parquet a fait appel.

En 2020, on peut ainsi laisser impunie une grave défaillance des services de protection de l’enfance, et s’acharner contre une citoyenne qui a pris soin d’un mineur, et a veillé à ce que les droits de celui-ci soient respectés. Qui a dit qu’il n’existait plus en France de délit de solidarité ?

Signer la pétition de soutien à Chantal Raffanel à l’initiative de RESF 84.

Lire le communiqué de soutien de SUD Education.

 

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